17 septembre 2011

Même pas mort, Michel n’aime pas le Nord

On demande le petit Michel à la caisse du supermarché ! Michel Houellebecq a disparu le 13 septembre. On l’attendait pour une campagne de promo en Belgique et en Hollande, mais il a préféré jouer les filles de l’air. Enlevé par Al-Qaïda ? Egaré entre la carte et le territoire ? Coupé en morceaux, comme dans le dénouement (grotesque) de son dernier livre ?
Aux dernières nouvelles, il vient de resurgir. Il était tout bonnement chez lui, en Espagne, tout portable éteint. La vérité, c’est que, malgré son nom à consonance flamande (Houellebecq = Welbeek), Michel nous boude. Il n’aime pas le Nord. Les chicons au gratin, le boudin de Liège, la carbonade flamande, non merci (on ne peut, du reste, pas lui donner entièrement tort sur ce point). Michel suit la boussole de ses papilles : un écrivain qui organise son agenda en fonction de ses goûts culinaires ne peut pas être entièrement mauvais. Du reste, d’après des rumeurs insistantes, son prochain opus s’intitulera « La Carte et la mangeoire ».