Le problème c’est que, régulièrement, l'Amérique déconne, et beaucoup plus sévèrement que les autres. Ces gens sont excessifs ! Pensez donc au Ku Klux Klan, au Mc Cartysme, à l’invasion de l’Irak sous prétexte d’armes de destruction massive, aux OGM...
Aujourd’hui, avec Assange, Manning, et maintenant Snowden, nous sommes entrés, malgré la sympathie que peut inspirer Barak Obama, dans une de ces grandes ères de déconnage. Snowden : comment l’aider ? Où ce garçon, véritable héros du XXIe siècle, va-t-il passer le reste de ses jours : à Cheremetievo ou Guantanamo ? On peut certes manifester sa sympathie sur sa page Facebook, c’est cool, et puis ça va directement dans les serveurs de la NSA ou du FBI, et ça les occupe un moment.
Que faire d’autre ?
Oublions toutes ces passoires que nous utilisons tous les jours pour tchater avec les potes, montrer nos photos de vacances au beau-frère ou causer dans le poste avec la mémé à qui on a péniblement appris à utiliser Skype. Il existe des alternatives.
Tous les outils sont là :
Car la NSA a horreur des communications qui passent
par TOR, par PGP. Pourquoi ? Parce que les américains pensent que seuls
ceux qui ont quelque chose à se reprocher se cachent. Si nous utilisons tous ces
programmes, nous pouvons peut-être retarder un peu ces systèmes de surveillance
en les saturant. Evidemment, ça demande de changer ses habitudes, mais essayons
avant qu’il ne soit trop tard.
Et moi, comme j’ai la chance de vivre en Belgique,
un pays colombophile, je me renseigne sur les pigeons voyageurs – sans GPS ni
bague.