Je ne sais pas si vous avez remarqué, le chien super-moche fait fureur sur nos
lieux de vacances. Bouledogues français, carlins, plus ils ressemblent à des
raclures de séries d'anticipation, plus ils plaisent. Que ces fins de race
défigurées passent leur chemin, loin de ma serviette de plage.
Halte aux
chiens, ces parasites qui nous bouffent. Et ce n'est pas une métaphore. Le chien
aime tellement l'homme, son meilleur ami, que dès qu'il le peut, il se l'envoie
derrière la cravate. Restez chez vous plusieurs heures sans bouger et sans
remplir la gamelle de Médor, vous comprendrez très vite avec quels yeux il vous
regarde : ceux d'un glouton. La vérité si je te bouffe ! Une bonne raison pour
abondonner votre clebs sur la route avant de partir en vacances - si l'on en
croit le Docteur Lichic, célèbre et réputé caninophobe.
Une autre raison de
s'en débarraser ni vu ni connu (en le mangeant, par exemple), est que le
chien constitue un désastre écologique. Il abîme davantage la nature qu'un 4X4. Son empreinte carbone est deux
fois supérieure à celle d'un Land Cruiser qui parcourt 10 000 km par an. La
cause est entendue : tous caninopathes !
source : "Robert & Brenda Vale, "Time to eat the dog : the real guide to sustainable living", Thames and Hudson, 2009.